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Une (petite) taxe carbone pour Ryanair
L'actualité est chargée en ce moment concernant la compagnie aérienne Ryanair. Après avoir annoncé la volonté d'embaucher 1000 personnes cette année, la compagnie low cost a mis en place une taxe afin de compenser l'achat d'émissions polluantes.
Cette nouvelle taxe a été instaurée le 17 janvier dernier et s'élève à 25 centimes d'euro par passager. Elle fait suite à la nouvelle réglementation européenne sur l'achat des émissions polluantes des avions et devrait rapporter entre 15 et 20 millions d'euros par an. Cette taxe concerne bien évidemment tous les vols Ryanair sans exception.
La compagnie irlandaise a tout de même tenu à montrer son désaccord et estime que le transport aérien ne représente "que" 2% des émissions de gaz à effet de serre en Europe.
Mots clés: avion, effet de serre, empreinte carbonne, ryanair, taxe carbone
On est débile au point d’avoir accepté et adopté une taxe carbone, une taxe sur l’air ! avant c’était une blague, aujourd’hui c’est réel.
Ce qui m’inquiète le plus dans tout cela, c’est que c’est systématiquement les consommateurs qui sont visés alors que ce ne sont pas du tout les plus gros pollueurs.
A quand la taxe sur le droit de respirer ?
Julie, a la plus prochain, j’estime, malheureusement. Mais il ya d’autres sociétés que nous pouvons appeler.
D’accord avec toi @Julie, ce n’est pas logique que nous ayons à payer.
Du coup, toutes les autres compagnies aériennes vont faire de même pour compenser le prix de la taxe: qu’elles le déclarent ou non, on risque d’avoir des surprises (ex: Brussels Airlines +3 Euros sur le billet, j’imagine Air France d’ici…)
Pas de bol je trouve c’est bien dommage ! On va assister à une nouvelle montée des prix pour le détriment des consommateurs une fois encore !
Si les voyageurs les moins fortunés voyagent moins parce que le prix du billet monte, d’autres compagnies moins polluantes devraient être aidées à trouver l’opportunité de s’installer pour continuer de faire voyager ces voyageurs avec une marge qui reste viable pour elles.
On est encore loin de cette approche économique et environnementale en France et en Europe…